OMAR RADDAD, victime expiatoire d’un système judiciaire perverti, est innocent du crime pour lequel il a été condamné à 18 années de réclusion criminelle.
DES ENGAGEMENTS NON TENUS
Or, fait unique dans les annales, scandaleusement les ADN*** découverts sur la scène du crime n’ont, à ce jour, jamais fait l’objet de la moindre comparaison ni même d’une simple inscription au F.N.A.E.G. (Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques) et ce, malgré les multiples demandes réitérées par la défense depuis plus de dix ans !
Pourtant, naguère les derniers ministres de la Justice, Monsieur Michel Mercier et Madame Michèle Alliot-Marie, s’étaient formellement engagés à faire inscrire lesdites empreintes génétiques au fameux fichier, mais aussi à les comparer avec des personnes faisant l’objet de fortes présomptions.
De surcroît, un expert sollicité à cette occasion, avait confirmé la parfaite faisabilité de nouvelles analyses effectuées à l’aune des derniers progrès de la science et notamment des techniques d’amplification de l’ADN…
LA VÉRITÉ DÉVOILÉE
Aujourd’hui, Omar Raddad, las d’attendre que soient honorés les engagements tenus, réclame d’être reçu par la ministre de la Justice afin d’exiger que ses droits soient enfin respectés, que la Vérité soit révélée et conséquemment que son honneur lui soit rendu. C’est pourquoi, après plus de dix-huit années de combat à ses côtés, je continue de soutenir cette cause ô combien légitime.
*** En 2001, des analyses effectuées à la demande de la défense d’Omar Raddad, vont permettre de découvrir la présence de deux ADN masculins mélangés au sang de la victime.
Ces profils génétiques, provenant très vraisemblablement de sécrétions de sueur, vont être relevés sur trois supports distincts, les deux portes de la chaufferie (où figuraient les célèbres inscriptions accusatrices), ainsi que sur le chevron manipulé par le meurtrier pour frapper feu Madame Ghislaine Marchal.
Vérification faite, il va être établi qu’aucun des deux ADN n’est celui d’Omar Raddad. Or, le fait que ces traces génétiques se trouvent seulement mêlées au sang et nulle part ailleurs (comme le démontreront les tamponnements effectués) et, de surcroît, sur trois supports différents éloignés les uns des autres, prouve qu’il ne peut, en aucune façon, s’agir d’ADN de contamination et ce, contrairement à la thèse développée par les représentants de la partie civile et de l’accusation, version invraisemblable et fantaisiste mais qui sera indignement cautionnée par la Cour de révision de la chambre criminelle de la Cour de cassation !